Bonjour à tous,
Malgré la note optimiste sur laquelle se terminait ma dernière news, le deuxième tiers de la saison n’a pas vraiment eu le dénouement escompté. Regarder les mondiaux 70.3 de Nice à la télévision n’était pas un moment agréable. Le faire à nouveau dans 3 semaines pour le championnat du Monde Ironman à Hawaï le sera sans doute encore moins. A vrai dire je n’ai même pas regardé les mondiaux 70.3 en live en raison d’un épisode de zona autour de l’aisselle et de l’épaule (résurgence du virus de la varicelle chez l’adulte) perturbant mes nuits ce week-end-là. Frustrant car je connaissais ce parcours par cœur… J’espère d’ailleurs comme beaucoup que cette superbe épreuve niçoise sera maintenue dans le futur !
J’ai tenté l’opération de la dernière chance pour Hawaï 2019 il y a un mois au Canada. Dès mon arrivée sur place j’ai chuté lors de ma sortie de décrassage. A première vue sans gravité avec quelques égratignures et seulement une patte de dérailleur cassée et remplacée dans l’heure qui a suivi par un revendeur Cervélo. J’ai fait en sorte de ne pas trop me focaliser sur les courbatures et petites douleurs résiduelles les deux jours qui ont suivi. Hélas, une fois le départ donné le corps doit fonctionner à son maximum et ne peut plus mentir. J’ai pu faire illusion sur un peu plus de 2km lors de la natation au prix de grosses compensations musculaires. Très rapidement pourtant, la messe était dite : j’ai littéralement explosé et ai perdu 2’45’’ sur le dernier 1500m par rapport à Antoine Jolicoeur (alors que je lui avais par exemple pris 45’’ sur 1900m l’an passé sur le 70.3 St George).

J’étais vidé et ne pouvais faire autrement que marcher en sortant de l’eau lorsque les autres couraient vers la transition. Dans les instants comme ceux-ci, il est utile de se souvenir de certaines natation « ratées » ayant débouché sur une course réussie. Je me suis raccroché à cela pendant deux « péniblissimes » heures de vélo. Ne rien lâcher et attendre le retour d’un peu d’énergie. Ces instants sont longs et deviennent « terribles ». Avec un retard de plus de vingt minutes et une puissance qui ne faisait que dégringoler, j’ai dû me résoudre à ce que je m’interdisais : abandonner mon rêve d’Hawaï, pour cette saison.

Tout n’est pas noir dans ce séjour Québécois : nous aurons pu goûter aux fameuses poutines, la spécialité locale et je tiens surtout à adresser un immense merci à Jonathan, Sébastien, Chantal et Ben qui nous ont permis de bien apprécier le magnifique endroit qu’est Mont-Tremblant !
Il faut savoir tirer les enseignements d’une défaite, ou plutôt d’une série de défaites comme celle-ci. Trois échecs d’affilée sur la distance Ironman, cela peut paraître peu mais c’est aussi beaucoup trop. J’avais fait le pari en décembre dernier de démarrer une nouvelle collaboration avec Frank Jakobsen. Un hiver prolifique m’a mené vers un niveau global jamais atteint à l’entraînement consacré par une victoire sur ma rentrée au Powerman de Malaisie, une nouvelle sélection en équipe de France et une 5ème place au championnat du Monde ITU Longue Distance. J’ai continué par la suite à expérimenter pour tenter de gravir de nouveaux échelons. Ces essais n’auront pas été payants pour le moment. L’art est difficile et c’est sans doute pour cela que je l’aime. J’ai pris la difficile décision d’arrêter mon association avec Frank. J’en retiens de bons moments et surtout de nouveaux enseignements pour préparer le futur et suis reconnaissant envers Frank et sa femme Kaisa pour cela. Je vous recommande d’ailleurs les camps d’entraînement qu’ils proposent tous les printemps à Majorque dans le cadre idyllique de la baie de Pollença !

L’année n’est pas terminée et il en reste même plus d’un quart. Mon envie étant de reprendre le contrôle total sur mon entraînement au moins jusqu’à la fin de celle-ci, j’ai jugé nécessaire de commencer par me reposer. Les deux semaines prévues étant devenues trois avec le zona. Le temps de planifier et de prendre le temps de bien faire les choses. Mon objectif : l’Ironman d’Argentine à Mar del Plata, support du championnat sud-américain d’Ironman. La course aura lieu le 1er décembre. Je commence cette préparation par un travail axé sur les allures 70.3 qui avait été laissées de côté ces derniers mois. Selon mon niveau de forme, j’irai ou non sur le Challenge Mallorca et/ou sur l’Ironman 70.3 Marrakech au cours de cette préparation. Attendez-vous à un Tigre revanchard…

A très vite,
Merci de votre soutien,
Antony
Bonjour Antony félicitation pour ce que vous faite j ais une question après un dernier ironman à Nice en 2016 je m était dit c est le dernier mais voilà la pandémie et l envie revient je suis comme tout amateur embête par l emploi du temps c est par rapport au marathon est il obligé de faire des sorties longues ou privilégié de la piste et enchaînements après velo merci pour votre réponse et bon courage